« Simon, jeune narrateur de ce superbe roman, est tout désemparé. Depuis quelques jours, il rend visite à Françoise, concierge de son immeuble pour qu’elle lui raconte ce fameux jour, le jour où elle a trouvé le corps sans vie de Simone, nounou et vieille amie de Simon. Partie comme ça, alors qu’elle prenait son petit déjeuner. D’un arrêt du coeur. Dans sa cuisine. Comment peut-on se lever un matin, le coeur léger, guilleret, se préparer un petit-déjeuner et mourir juste après? Simon n’était pas prêt. Simone était ce refuge, ce bout de femme si vivant, si rêveur. Elle avait même une théière à voeux, placée dans sa cuisine. Sur un morceau de papier, on y posait ses espoirs les plus fous, et on laissait faire le destin. Mais Simone était claire: «voeux lus, voeux foutus». Alors Simon n’a jamais su qui, en dehors de lui, confiait ses voeux à la vieille théière. Mais maintenant que Simone n’est plus là… On n’en dévoilera pas plus sur ce texte si tendre. Il y est question du deuil, des souvenirs, des rituels que crée une relation d’amitié. Il est question de secret, d’intimité, de refuge et d’amour. De ce que l’on croit connaître de l’autre et de tout ce que l’on ignore. Un texte d’une grande subtilité, parfaitement mis en lumière par les illustrations d’Anaïs Brunet. »
La Carline, librairie Sorcières de Forcalquier
Un grand merci aux librairies Sorcières aux bibliothécaires de l’ABF pour ce prix Sorcières carrément passionnant mini !
Félicitations à Agnès Debacker, Anaïs Brunet, Chloé Mary, et à Simone et Simon!
Agnès Debacker : « Simon est un jeune garçon d’une dizaine d’années. Il sort doucement de l’enfance. Ce moment de la vie où les adultes sont des personnes importantes, essentielles. Des humains auxquels on s’accroche de peur de perdre pied. Tour à tour, dans le meilleur des cas, ils sont une projection, une assurance, un réconfort. C’est ce qu’est Simone pour lui. »