Entre 1972 et 1993, 1800 agents de l’Insee, du Trésor Public et du ministère des Affaires étrangères ont été exposés intensément aux flocages d’amiante dans la tour Tripode Beaulieu de Nantes. Très rapidement, à l’instar des voix dénonçant la dangerosité de cette fibre, travailleurs et syndicalistes du Tripode se mobilisent et font pression sur leur employeur : l’Etat, à la fois législateur et patron. Le bâtiment est finalement évacué en 1992-1993 et, après de longs travaux de désamiantage, il est rasé en 2005. Restent les malades et ceux craignant de l’être un jour…
Sous la forme d’une histoire dessinée, ce livre raconte le combat mené dans l’unité syndicale depuis près de quarante ans pour briser le mur de silence entourant l’utilisation de cette « poussière du diable ».