Émile Cucherousset et Camille Jourdy
Jeunesse

Amitié, Aventure, Conte, Humour, Roman

ISBN : 9782352893646

Truffe et Machin

Éditeur : MeMo

Aujourd’hui, Truffe et Machin, les frères lapins, sont à court d’idées, en panne totale d’aventures. Pas une bêtise à l’horizon. Alors, le long de la voie ferrée, ils attendent patiemment qu’une idée folle, comme attraper son ombre au lasso ou toucher son nez avec sa langue, surgisse. Mais rien n’y fait. La situation est très grave. Surtout, que Machin vient de faire oublier à Truffe un début d’idée, à cause de son estomac qui crie, comme toujours, famine. Sauf à espérer un miracle, l’ennui les attend dans leur terrier grand comme une boîte à sardines. Quand, soudain, Truffe aperçoit un truc phosphorescent tapi sous un roncier. Il en est certain, il a retrouvé son idée royalement lumineuse. Truffe et Machin n’ont plus qu’à l’attraper. Mais l’idée du siècle a des ailes et est bien décidée à faire l’andouille volante. Camille Jourdy : « C’est tout d’abord Émile qui a commencé à travailler le texte. Il a écrit une première version de l’histoire de l’idée perdue. J’ai alors fait des recherches pour les deux personnages: Truffe et Machin. Je savais qu’il y avait un grand et un petit. Au début, je leur avais donné une allure trop grande, trop adulte… Je les ai dessinés plein de fois avant de les tenir à peu près. Et j’ai fait quelques recherches pour les décors et l’univers graphique. Émile a ensuite écrit d’autres histoires avec ces deux héros. Dans l’ensemble, nous travaillons chacun de notre côté, mais en demandant très régulièrement l’avis de l’autre. » Émile Cucherousset : « Le réel ne suffit jamais, je pense. On associe tout le temps ce qu’on vit dans la réalité avec une dose de fantasmes et de projection. On pense à des choses qui n’auront jamais lieu ou qui ne pourraient même pas avoir lieu. On s’invente des histoires, on s’imagine en quelqu’un d’autre… Pour Truffe et Machin, c’est pareil. Ils s’autorisent juste à avoir une perception du monde différente et ils en jouent. C’est peut-être là leur rapport à la poésie… la combinaison du réel et de leur imagination fertile. Cela leur permet d’appréhender les choses d’une manière singulière. Et cette façon qu’ils ont d’aller sonder l’inconnu peut effectivement leur amener tout un lot de bricoles… Ils s’amusent à se faire peur, quitte à être dépassés par les événements. Mais en général, ils s’en sortent bien. »